Un soir d’été, je décidai de faire ma lessive – un truc banal, mais chez moi, j’aime traîner nu, alors j’enfilai juste un short et un t-shirt usé pour descendre à la laverie commune de l’immeuble, au sous-sol. Mon panier sous le bras, je lançai une machine, distrait par mon téléphone. Sur mon blog, une nouvelle lectrice, "NinaLaCoquine", avait commenté : « T’es toujours nu dans tes histoires, fais-le en vrai quelque part ! » L’idée me trottait dans la tête, un défi idiot.
La laverie était déserte, chaude et humide, avec ce bourdonnement des machines. Par jeu, je me dis : pourquoi pas ? Je retirai mon t-shirt, puis mon short, les jetant dans une machine vide. Nu, le frisson de l’interdit me monta à la tête. Je pris une photo rapide – moi, devant un sèche-linge, un sourire gêné – et l’envoyai à Nina avec un « Défi relevé ! ». Sa réponse fusa : « T’es fou, j’adore ! Montre plus ! »
Soudain, des voix. Paniqué, je me tournai vers mon panier… vide. Mes vêtements avaient disparu – volés par un courant d’air, un voisin, ou ma bêtise ? La porte s’ouvrit, et quatre filles entrèrent, des étudiantes de l’immeuble, 18-22 ans, sacs de linge à la main. Elles me virent, nu comme un ver, et s’arrêtèrent net. « Oh mon Dieu, c’est quoi ça ?! » cria une blonde aux cheveux courts, éclatant de rire. Une brune avec un piercing au nez sortit son téléphone. « Attends, c’est Hervé, le mec du blog ! »
Je balbutiai, mains devant moi : « Euh… mes fringues… machine… » Mais elles étaient déjà en délire. « T’es vraiment nu ici ? » lança une rousse, posant son sac. « T’es notre jackpot ce soir ! » La quatrième, une petite châtaine, ferma la porte derrière elles. « Pas d’échappatoire, Hervé ! On a lu tes histoires. T’aimes ça, non ? » Elles m’entourèrent, riant, leurs yeux pétillant de curiosité.
« Fais un tour, montre-nous ! » ordonna la blonde. Gêné, je pivotai, déclenchant des sifflets. « Pas mal, le blogueur ! » cria la brune, filmant. « Pas de live, hein ! » plaidai-je, mais elle ricana : « Juste pour nous, promis. » La rousse attrapa une serviette sale dans un coin et me la lança. « Cache-toi si t’oses, mais ça change rien ! » Je l’enroulai maladroitement, trop courte pour couvrir tout.
Elles improvisèrent un jeu. « T’es coincé, alors tu fais ce qu’on dit ! » annonça la châtaine. « Marche sur une jambe ! » Je sautillai, ridicule, sous leurs éclats de rire. « Chante un truc sexy ! » cria la blonde, et je bafouillai une chanson d’amour, rouge jusqu’aux oreilles. « Il est nul, mais trop cute ! » lança la brune. La rousse s’approcha, taquine : « T’es dur là-dessous, avoue ! » La serviette glissa sous leurs regards, et ma réaction – évidente – les fit hurler de joie. « Bingo ! »
La porte s’ouvrit à nouveau. NinaLaCoquine – une fille de 20 ans, cheveux noirs, sourire espiègle – entra, alertée par mon message. « Hervé ? Oh wow, t’es vraiment… » Elle rit, rejoignant les autres. « Je t’ai défié, et t’es servi sur un plateau ! » Elles me firent poser avec elles, nu, la serviette au sol, pour des photos. « T’es notre mascotte maintenant », dit la blonde. « On revient te chercher ici, prépare-toi ! »
Elles partirent enfin, me laissant nu, pantelant, avec un sèche-linge qui sonnait. Nina me glissa : « T’es génial, Hervé. Prochain défi bientôt ? » Je hochai la tête, accro malgré mo